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Casablanca

31 octubre 2008

Casablanca (الدار البيضاء addar al-baïda en arabe classique-addar albaïda en arabe dialectal marocain) est la plus grande ville du Maroc. Capitale économique du pays, elle est située sur la côte Atlantique à environ 80 km au sud de la capitale du pays, Rabat. C’est la première ville et agglomération du pays. Ses habitants se nomment les Bidaouis en arabe, les Casawis en arabe dialectal marocain et les Casablancais en français. Le nom de Casablanca doit son appellation au fait que, jadis, les marins portugais l’identifiaient par une petite maison blanche juchée sur la colline d’Anfa (le mausolee de Sidi Abderahmane qui existe toujours), « La Casa Branca », cela a fini par donner Casablanca, ou «Dar El Beida» en arabe.

Région

Avec plus de cinq millions d’habitants, dont seulement moins de 150.000 ruraux, la région du Grand Casablanca, qui regroupe huit préfectures (Casablanca-Anfa, Aïn Sebaa-Hay Mohammadi, Aïn Chok-Hay Hassani, Ben Msik-Sidi Othmane, Al Fida-Derb Soltane-Al Mechouar de Casablanca, Sidi Bernoussi-Zenata et Mohammedia) est un centre urbain par excellence. L’activité économique de la région est dominée par le secteur tertiaire (54,6 % des emplois), suivi du secondaire (40,5 %). Près du tiers de la population de cette région (30 %) sont des jeunes de moins de 15 ans. Pour la tranche d’âge 15-59 ans, 63,5 % sont en âge d’activité, alors que le 3ème âge (60 ans et plus) représente 6,5 % de la population.

 
 
Notre premier arrêt : l’impressionnante Mosquée Hassan II et de nous promener dans la vieille Médina. Marcher dans la vieille Médina est une expérience mémorable. Nous étions les seuls touristes à déambuler dans ce petit labyrinthe de rues très étroites, où les enfants courent ensemble, jouent au soccer, les femmes lavent leur linge et les commerçants étalent leurs produits. C’est un quartier populaire où la vie bouillonne et où peu de touristes semblent oser s’aventurer, donc à visiter absolument avec respect et discrétion.
 
 
Ville: Casablanca
Pays Maroc Maroc
Province Région du Grand Casablanca
Code postal 20000, 20200
Population (2007[1])  2 949 805 (commune),
4 500 000 (Grand Casablanca) hab.
Superficie 323 km²
Densité 9 132 hab./km²
Maire Mohammed Sajid
Divers 1e métropole du Maroc
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Histoire

Le site de Casablanca actuel fut habité par l’homme durant l’époque Paléolithique. Il semble qu’Anfa était occupée par des pêcheurs berbères depuis la plus haute Antiquité, époque à laquelle l’endroit sert d’escale aux navires phéniciens en route pour les îles Purpuraires au large d’Essaouira. Au Moyen Âge Anfa fait partie du royaume des Berghouattas, du nom d’une secte hétérodoxe qui dominait toute la région de la Chaouia, avant d’être prise par les Almohades en 1188. On ne sait au juste qui, des Phéniciens, des Carthaginois, des Romains ou des Berbères, fonda Anfa mais elle joua un rôle important dans l’histoire marocaine à la fin du VIIe siècle siècle et au début du VIIIe.

Sous la dynastie des Mérinides, le port prospère grâce aux relations commerciales avec la péninsule ibérique, mais le déclin du pouvoir de Fès amène les habitants d’Anfa à se rendre indépendants et à multiplier des raids de piraterie sur les côtes portugaises. Durant le XIIe siècle, le nom d’Anfa revient très souvent. Anfa entre véritablement dans l’Histoire au XVe siècle, en l’an 1469, et c’est pour sa mise à sac, son incendie et sa destruction par les Portugais. Les Portugais, en 1469, décident d’attaquer la ville avec 50 navires et 10 000 hommes. Les habitants d’Anfa, n’étant pas en mesure de défendre la ville, la désertent définitivement pour se rapatrier sur Rabat et Salé. La ville détruite, restera inhabitée pendant trois siècles. À ce spectacle de mort, Léon l’Africain raconte qu’il ne put retenir ses larmes: rien ne restait d’une ville «très policée et prospère parce que son territoire était excellent pour toutes sortes de céréales. En vérité, c’était le plus beau site de toute l’Afrique». Mais les habitants d’Anfa armaient dans leur petit port «des fustes avec lesquels ils commettaient de grands ravages dans la presqu’île de Cadix et sur toute la côte du Portugal». C’est pourquoi le roi de Portugal décide de se venger, et c’est ainsi que l’infant Dom Ferdinand, fort d’une flotte de cinquante vaisseaux et d’une puissante artillerie, débarque et rase Anfa. La ville, rapporte Léon l’Africain, était «dans un tel état qu’il n’y avait plus d’espoir qu’elle soit jamais habitée à nouveau». Cette prophétie, en fin de compte, ne s’est pas réalisée.

La ville subit une autre attaque portugaise en 1515. Soixante ans plus tard, les Portugais s’installèrent dans l’ancienne ville qui fut fortifiée, reconstruite et baptisée du nom de Casa Blanca. Les attaques incessantes des tribus voisines et les ravages provoquées par le terrible tremblement de terre de 1755 obligèrent les Portugais à se retirer de Casablanca. Durant le règne de Sidi Mohammed Ben Abdellah (1757-1790) elle fut habitée par les berbères… La ville fut fortifiée et reconstruite. Elle s’appelait à cette époque Dar el Beida, nom que les Espagnols transformèrent en Casablanca. En 1770, le sultan Mohamed Ben Abdallah qui venaient de perdre alors la ville de Mazagan (El Jadida), décide de reconstruire cette place pour la préserver d’un débarquement Portugais. La ville est appelée «Dar El Beida» (maison blanche) ou casa blanca (en espagnol). D’emblée, le sultan la dote d’une mosquée, d’une médersa et d’un hammam. Au XVIIIe siècle, la ville devint un important centre commercial. Au milieu du XIXe siècle, le rôle commercial, de la ville s’accrut et en 1862 un service régulier entre Marseille et le Maroc fut établi. Mais elle restera une petite bourgade jusqu’au milieu du XIXe siècle. À partir du XIXe siècle, la ville se développe grâce à l’accroissement de l’industrie du textile, et Casablanca deviendra l’un des plus grands fournisseurs de laine du bassin méditerranéen. En 1860 la ville comptait 4 000 habitants pour 9 000 habitants à la fin des années 1880. La ville décide donc de se doter d’un port moderne, aidée par la France, détrônant ainsi Tanger comme premier port marocain dès 1906. La population sera en 1921 de 110 000 dû en grande partie aux bidonvilles.

Le protectorat français

En juillet 1907, les Français exploitent un petit train «decauville» pour les travaux du port . La voie longe le sanctuaire et le cimetière de Sidi Beliout, ce qui trouble la sérénité des lieux . Une émeute populaire éclate contre les travailleurs européens. La France envoie des troupes pour rétablir l’ordre et prend le contrôle de la ville . Un protectorat est établi en 1912. Durant les années 1940 et les années 1950, de nombreuses émeutes anti-occupation ont lieu dont un attentat au marché central de Casablanca le jour de Noël 1953 (18 morts). Entretemps, elle fut un port stratégique durant la Seconde Guerre mondiale pendant laquelle elle accueillit la conférence de Casablanca (sommet anglo-américain de 1943). Le 2 mars 1956, la France reconnait l’Indépendance du Maroc et abolit le régime du Protectorat. La ville développe alors le tourisme et devient le pôle économique du pays (bien que Rabat reste la capitale).

Conférence de Casablanca (1943) avec le Président Roosevelt et le Premier ministre Churchill.

Suite aux attentats terroristes du 16 mai 2003

L’histoire récente de la ville est marquée par une série d’attentats. Les plus meurtriers sont ceux du 16 mai 2003, qui font 45 morts[2] et une centaine de blessés, attentats qui eurent un lien avec Al-Qaida. En 2007, plusieurs attentats-suicides touchent à nouveau Casablanca, sans faire de victimes parmi les civils. Le 11 mars dans un cybercafé ; trois autres dans le quartier Hay Farah le 10 avril[3] ; le 14 avril, deux hommes se font exploser à Moulay-Youssef. En 26 avril 2008 une usine brûle, 55 morts dans un incendie à Casablanca, Sidi Ould Cheikh Abdallahi consterné par l’incendie à Casablanca, les portes étaient fermées. Un nouvel incendie a touché Casablanca le 28 avril 2008 une usine de matelas brûle à Hay el Hassani, son patron, le propriétaire et le gérant se sont mis en garde, trois ouvriers morts dans un atelier. 

Mosquée Hassan II derrière les palmiers

Mosquée Hassan II

La vieille Médina

Urbanisme

Casablanca s’est développée à partir de la médina et du premier bassin du port, essentiellement à partir de 1920. C’est l’urbaniste Henri Prost qui en a dessiné les premières extensions entre les années 1917 et 1922. Dans les années 1950, l’urbaniste Michel Ecochard a dessiné un nouveau plan d’extension et d’organisation de la ville. La médina constitue le cœur historique de la ville. Elle est entourée d’une muraille et de plusieurs portes dont la plus connue, la porte de Marrakech permettent l’accès. Le café de La Sqala surplombe l’entrée du port. C’était à l’origine un point fortifié portugais dans la muraille.

À l’est de la médina se déploie le quartier Art déco qui fut le quartier européen de la ville sous le protectorat français. Il abrite plusieurs compositions monumentales qui donnent un cachet particulier à la ville : La place administrative, le parc de la ligue arabe, les larges boulevards plantés de palmiers. À l’ouest de la médina, le quartier prisé Bourgogne et, en bord de mer, la grande mosquée Hassan II et des remblais destinés à être bientôt construits. Un peu plus loin, la corniche, ses restaurants et ses plages, devant la colline d’Anfa lieu de résidence des catégories les plus aisées.

Le cœur de ville incluant la médina, le centre des affaires, l’essentiel des hôtels et des ambassades, est délimité par le boulevard Zerktouni marqué en son milieu par les deux tours du Twin Center dessinés par l’architecte espagnol Ricardo Bofill. Au sud, le long de la route qui conduit à l’aéroport Mohammed V – Nouasser, se déploie le quartier d’affaires de Sidi Maârouf, le nouveau cœur économique de Casablanca, avec des implantations d’entreprises qui se multiplient autour du Technopark, du Zénith, de l’ISCAE et de Casanearshore. Ce quartier sera renforcé par la réalisation d’une opération d’urbanisme de très grande envergure, conçue par l’architecte Bernard Reichen, sur les 400 hectares de l’ancien aéroport de Casa Anfa, aujourd’hui désaffecté.

À l’est de Casablanca, ce sont les industries et les quartiers populaires. Le quartier de Sidi Moumen, truffé de bidonvilles et de constructions précaires, devrait bénéficier de l’implantation du Grand Stade de Casablanca et d’une opération d’amélioration de l’habitat. Les autorités de la ville ont engagé depuis 2005 la révision du schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) du Grand Casablanca, par une équipe franco-marocaine de l’Agence urbaine de Casablanca et de l’IAURIF, pilotée par le directeur de l’agence urbaine Allal Sakrouhi et l’urbaniste Fouad Awada de l’IAURIF. Ce document stratégique doit entrer en vigueur en 2008, il propose d’organiser la croissance urbaine à partir des pôles périphériques (Dar Bouazza, Bouskoura, Nouaceur, Médiouna, Mohammédia) et de mettre à niveau la ville centre grâce notamment à un puissant réseau de transport en commun.

D’ores et déjà, la ville a décidé de se doter de ses premières lignes de tramway et cinq ou six opérations d’aménagement sont déjà engagées dont notamment celles intéressant Casa Anfa et Sidi Moumen.

Les «Petits Taxis» rouges

Casablanca: ville moderne

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